“L’édition du génome soulève des questions fondamentales sur la dignité et l’intégrité de la vie humaine. Comment devons-nous y répondre ?” Un sommet international sur l’édition du génome, organisé par Global Observatory for Genome Editing se tiendra du 21 au 23 mai prochain. Avant même l’ouverture des débats, les thèmes programmés mettent l’accent sur les points de tension contemporains :
- La généalogie de l’ingénierie du génome : “dix ans après le début de l’ère CRISPR et 50 ans après Asilomar, quels progrès ont été réalisés – en biologie, en droit, en politique, en religion et en éthique – pour régir notre capacité technique croissante à contrôler les éléments constitutifs de l’hérédité et de la vie humaine ? Quels sont les travaux qui doivent être réalisés de toute urgence?”
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La santé à l’ère CRISPR : “comment la capacité de modifier génétiquement les corps ou d’effectuer des changements héréditaires modifie-t-elle nos conceptions de la santé et de la maladie ? Ces changements créent-ils de nouvelles tensions entre la santé individuelle et la santé de la population ? Entre thérapie et amélioration ? S’attaquent-ils de manière adéquate à la diversité génétique et à l’inégalité économique mondiale ?”
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Les limites de l’ingénierie : “L’ère CRISPR a apporté de nouvelles capacités – et ambitions – d’ingénierie de la vie. Les biotechnologies permettent de construire des entités semblables à des embryons humains, des chimères homme-animal et d’autres entités artificielles qui ressemblent à des caractéristiques de l’humanité biologique. À mesure que les barrières techniques sont franchies, quelles sont les limites éthiques nécessaires et comment les trouver ? Que signifient ces techniques puissantes pour la liberté et la responsabilité académiques, les applications commerciales, la justice et le progrès social ?”
- Les modalités de gouvernance, de la conférence d’Asilomar aux sommets CRISPR : “de nombreux mécanismes et institutions ont cherché à guider le développement responsable de l’édition du génome : comités d’éthique, revues scientifiques, consultations publiques, jurys de citoyens et sommets internationaux. Comment évaluer les succès et les échecs de ces modèles, notamment en ce qui concerne l’élaboration de normes susceptibles d’affecter l’ensemble de l’humanité ? Quelles sont les structures, les pratiques et les hypothèses qui limitent la participation et/ou empêchent l’amélioration de la gouvernance?”
Global Observatory for Genome Editing. American Academy of Arts & Sciences in Cambridge, MA.
Traduit avec DeepL.com
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