Dans quelle mesure le corps des animaux est-il disponible pour la science ? Catherine Rémy se penche sur la tension morale qui sous-tend les pratiques de recours à des xénogreffes pour soigner l’espèce humaine : “le fait de produire des xénogreffes repose sur une grande proximité avec ces animaux. C’est parce que cet être est proche de moi qu’il peut me sauver la vie grâce à ses organes. C’est une tension entre ressemblance et dissemblance ” (1) explique Catherine Remy, chargée de recherche CNRS, à l’occasion d’une émission diffusée par Arte.
1- Arte. 14 octobre 2024. https://www.arte.tv/fr/videos/122742-001-A/transplanter-des-organes-d-animaux-a-l-humain/
2 – Catherine Remy. Hybrides. Transplanter des organes de l’animal à l’humain. Paris : CNRS Ediitons. 2024.
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