Analyses médicales incertaines, impacts familiaux, utilisations commerciales abusives, utilisations géopolitiques des données de pathologies par pays … : les responsables de l’Agence de biomédecine alertent sur les multiples dangers liés à la banalisation de l’utilisation de tests génétiques à destination du grand public.
Lors d’une audition devant les parlementaires de l’OPECST, Office Parlementaire d’Evaluation des Choix Scientifiques et Techniques, le 18 janvier dernier, Marie Jeantet, directrice de l’Agence de Biomédecine, a également évoqué l’actualité des greffes, des xénotransplantations, du développement des technologies relatives aux cellules souches (un projet de banque publique de cellules souches serait à l’étude), ainsi que de l’assistance médicale à la procréation. Dans ce dernier domaine M. Jeantet a souligné l’explosion de la demande de gamètes et la pénurie qui en découle, pour les ovocytes en particulier (deux ans d’attente). L’omniprésence de l’intelligence artificielle pour la répartition des greffes; en embryologie pour déterminer l’embryon à implanter et en génétique, pour le “typage” via les séquençages, a également retenu l’attention des parlementaires.
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