“Kai Health, une société d’intelligence artificielle médicale, a déclaré mardi que le ministère de la sécurité des aliments et des médicaments (MFDS) a désigné son logiciel d’analyse d’embryons, Vita Embryo, comme un dispositif médical innovant” : la Corée du Sud décide ainsi d’autoriser et de rembourser, au titre de dispositif médical, le recours à des tests d’analyse sur des embryons permettant, au cours de fécondations in vitro, de choisir d’implanter l’embryon présentant le “meilleur potentiel de grossesse”. Le taux de succès des fécondations in vitro reste faible, en moyenne de l’ordre de 20% selon l’agence de la biomédecine. En France le recours a de tels dispositifs reste interdit. Seuls sont autorisés les DPI- diagnostics pré-implantatoires, ayant pour objectifs la recherche d’un nombre limité de maladies génétiques, du fait de la situation familiale, avec une forte probabilité de donner naissance à un enfant atteint de cette maladie génétique (moins de 1000 cas en France en 2022). Un amendement pour l’élargissement des motifs de DPI à la recherche d’anomalies chromosomiques, déposé au cours de la discussion de la dernière loi de bioéthique, en 2021, avait été rejeté au motif que la technologie ne présentait pas les garanties suffisantes de fiabilité.
Kim Chan-hyuk. Kai Health’s AI-powered embryo analysis software gains innovative medical device status. Korea Biomedical Review. 25 février 2025. (Et Bionews 1279. https://www.progress.org.uk/ai-embryo-analysis-software-granted-innovative-medical-device-status-in-korea/?
https://www.koreabiomed.com/news/articleView.html?idxno=26742
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