Utilisée pour les tomates, la technologie de l’édition du génome pourrait offrir “la possibilité d’utiliser la grande diversité génétique existant dans les espèces sauvages, qui a été partiellement perdue dans les variétés domestiquées, pour améliorer les variétés modernes” estime Christophe Rohan, INRAE. Le chercheur réagissait à une récente étude publiée dans le magazine Nature (1) visant à démontrer qu’ “il est possible de cultiver des tomates plus sucrées en modifiant seulement deux gènes du fruit. La suppression de ces gènes a augmenté les niveaux de glucose et de fructose des fruits modifiés de 30 % par rapport aux tomates produites en masse”.
Plus de 186 millions de tomates sont produites à travers le monde. Dans cette immense domestication, les humains ont favorisé, au fil des années, la taille du fruit au détriment de la richesse en sucres. Ce défaut pourrait être corrigé par le recours à la technologie de d’édition du génome CRISPR-Cas9.
Max Kozlov. CRISPR builds a big tomato that’s actually sweet. Deleting just two genes that control sugar production makes a more succulent fruit. Nature News. 13 novembre 2024.
doi: https://doi.org/10.1038/d41586-024-03722-6
Traduction DeepL
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